- Langue du parcours :Français
- ECTS :120
- Volume horaire TPTDCICM
- Formation initialeFormation continue
- ApprentissageContrat de professionnalisation
- Stage : durée (en semaines):4
Objectifs du programme
La musique est un phénomène humain universel qui, aussi loin qu’on remonte dans le temps où qu’on se déplace à la surface de la terre, a partout et toujours existé. L’aptitude de notre espèce à distinguer les hauteurs sonores et faire de la musique est attestée par la découverte d’instruments datant d’il y a trente ou quarante mille ans, témoignant chez les humains de cette époque d’un état de socialisation et de développement des capacités cognitives tel qu’il implique que l’origine de la musique est encore antérieure. Celle-ci a vraisemblablement accompagné l’apparition même des êtres humains. De quelque côté que l’on se tourne, il n’y a ainsi pas d’humanité sans musique. De même, on a depuis longtemps réfléchi à la musique, à sa nature, son rôle ses effets ; les premiers écrits sur la musique remontent à l’Antiquité, alors que les systèmes musicaux modaux étaient déjà constitués et offraient un haut degré de raffinement. Elle a participé au développement des mathématiques en rendant perceptible la justesse des rapports numériques, et a été au cœur de la conception du monde transmise par les Anciens. Chez Newton encore, c’est la musique qui sert de modèle à sa nouvelle théorie des couleurs. De nos jours, la musique — tous styles et genres confondus — est le fait d’acteurs multiples et d’un public innombrable, comprenant des amateurs aussi bien que des professionnels ; forme personnelle d’expression artistique comme industrie culturelle de masse, la musique constitue un secteur économique de première importance. La musicologie, quant à elle, regroupe une communauté considérable de chercheurs au sein d’une discipline organisée à l’échelle internationale, illustrée par des publications aussi diverses qu’abondantes.
Loin de figurer comme un appendice plus ou moins facultatif aux disciplines enseignées à l’université, la musicologie s’intéresse par conséquent à un fait humain fondamental. S on domaine est extrêmement vaste et potentiellement infini. Elle est enseignée et pratiquée sur tous les continents. Loin d’être figée dans des habitudes désuètes, elle est marquée par un renouveau constant de ses méthodes et de ses buts. Bien qu’elle possèdes des outils propres, adaptés à ses spécificités, la musicologie est aussi, et par nature, interdisciplinaire ; elle s’associe aussi bien aux principales disciplines scientifiques qu’à celles des sciences historiques, humaines et sociales au sein d’un spectre très large : mathématiques, acoustique, informatique, traitement du signal, sciences cognitives, neurosciences, psychologie, archéologie, histoire, sociologie, anthropologie, ethnologie, médecine…
L’objectif du parcours « Études et Recherche en musique » au sein du Département de musique, composante de la Faculté des arts de l’université de Strasbourg, est de proposer une formation universitaire générale en musicologie appuyée pour partie sur des cours et des séminaires — destinés à enrichir les connaissances acquises en licence et à prendre connaissance des enjeux actuels de la discipline — et pour partie sur le travail de recherche personnel des étudiants, en lien avec ces enjeux. En deuxième année, une option « professionnalisante » assortie d’un stage long est ouverte aux étudiants qui le souhaitent, leur permettant d’associer l’acquisition de connaissances et le développement de compétences à l’expérience directe de leur mise en rapport avec la vie musicale active.
Ce master ambitionne ainsi de former de futurs chercheurs qui contribueront à l’évolution de la musicologie, en les préparant à une poursuite d’études en doctorat dans le cadre des structures universitaires et de recherche présentes sur le site, incluant en premier lieu l’école doctorale des Humanités (ED 520), l’équipe de recherche en arts « Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques » (équipe d’accueil EA 3402 ACCRA) et le laboratoire d’excellence « Groupe de recherche expérimentale sur l’acte musical » (Labex GREAM). Mais le monde musical (orchestres, médias, festivals, etc.) a aussi besoin de personnes maîtrisant le répertoire musical et possédant une culture générale étendue, capables de communiquer, au besoin dans une langue étrangère, auprès du public selon un point de vue synthétique et original. Outre l’enseignement et la recherche, les débouchés se trouvent aussi dans les équipes de programmation et de communication des acteurs musicaux régionaux ou nationaux, dans une fonction de conseil auprès des collectivités, auprès des éditeurs discographiques et de l’édition musicale, et s’étendent dans des directions multiples. Les débouchés de ce master forment en réalité une large palette ; néanmoins ils ne correspondent pas toujours à des itinéraires préétablis, et dépendent étroitement des profils et des investissements individuels.
Le master constitue également un complément de formation précieux pour les instrumentistes se destinant aussi bien à une carrière d’interprète que d’enseignant de musique. Il représente une préparation de premier choix au concours de l’agrégation, dont les candidats se doivent de posséder une vaste culture et une haute technicité musicales. Moyennant un complément d’études dans un master spécialisé adapté, il ouvre aussi à des débouchés dans des domaines aussi variés que la gestion culturelle, la musicothérapie, la bibliothéconomie ou l’informatique musicale. Enfin, toute connaissance ou réflexion n’ayant pas pour but un débouché professionnel ou une rentabilité à plus ou moins court terme mais valant également pour elle-même, le master est aussi destiné aux personnes souhaitant bénéficier d’une solide formation en musique et désirant étendre et approfondir leur compréhension de celle-ci. L’optique de ce master s’inscrit dans la conception humboldtienne de l’ enseignement supérieur défendue par l’université de Strasbourg, conception selon laquelle la société dans son ensemble ne peut que retirer un bénéfice du fait que ses citoyens soient aussi instruits et cultivés que possibles, capables d’une pensée indépendante, et qu’elle ne peut se contenter de techniciens spécialistes d’un domaine applicatif limité et n’ayant pas de perception de la portée de leur action.
Loin de figurer comme un appendice plus ou moins facultatif aux disciplines enseignées à l’université, la musicologie s’intéresse par conséquent à un fait humain fondamental. S on domaine est extrêmement vaste et potentiellement infini. Elle est enseignée et pratiquée sur tous les continents. Loin d’être figée dans des habitudes désuètes, elle est marquée par un renouveau constant de ses méthodes et de ses buts. Bien qu’elle possèdes des outils propres, adaptés à ses spécificités, la musicologie est aussi, et par nature, interdisciplinaire ; elle s’associe aussi bien aux principales disciplines scientifiques qu’à celles des sciences historiques, humaines et sociales au sein d’un spectre très large : mathématiques, acoustique, informatique, traitement du signal, sciences cognitives, neurosciences, psychologie, archéologie, histoire, sociologie, anthropologie, ethnologie, médecine…
L’objectif du parcours « Études et Recherche en musique » au sein du Département de musique, composante de la Faculté des arts de l’université de Strasbourg, est de proposer une formation universitaire générale en musicologie appuyée pour partie sur des cours et des séminaires — destinés à enrichir les connaissances acquises en licence et à prendre connaissance des enjeux actuels de la discipline — et pour partie sur le travail de recherche personnel des étudiants, en lien avec ces enjeux. En deuxième année, une option « professionnalisante » assortie d’un stage long est ouverte aux étudiants qui le souhaitent, leur permettant d’associer l’acquisition de connaissances et le développement de compétences à l’expérience directe de leur mise en rapport avec la vie musicale active.
Ce master ambitionne ainsi de former de futurs chercheurs qui contribueront à l’évolution de la musicologie, en les préparant à une poursuite d’études en doctorat dans le cadre des structures universitaires et de recherche présentes sur le site, incluant en premier lieu l’école doctorale des Humanités (ED 520), l’équipe de recherche en arts « Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques » (équipe d’accueil EA 3402 ACCRA) et le laboratoire d’excellence « Groupe de recherche expérimentale sur l’acte musical » (Labex GREAM). Mais le monde musical (orchestres, médias, festivals, etc.) a aussi besoin de personnes maîtrisant le répertoire musical et possédant une culture générale étendue, capables de communiquer, au besoin dans une langue étrangère, auprès du public selon un point de vue synthétique et original. Outre l’enseignement et la recherche, les débouchés se trouvent aussi dans les équipes de programmation et de communication des acteurs musicaux régionaux ou nationaux, dans une fonction de conseil auprès des collectivités, auprès des éditeurs discographiques et de l’édition musicale, et s’étendent dans des directions multiples. Les débouchés de ce master forment en réalité une large palette ; néanmoins ils ne correspondent pas toujours à des itinéraires préétablis, et dépendent étroitement des profils et des investissements individuels.
Le master constitue également un complément de formation précieux pour les instrumentistes se destinant aussi bien à une carrière d’interprète que d’enseignant de musique. Il représente une préparation de premier choix au concours de l’agrégation, dont les candidats se doivent de posséder une vaste culture et une haute technicité musicales. Moyennant un complément d’études dans un master spécialisé adapté, il ouvre aussi à des débouchés dans des domaines aussi variés que la gestion culturelle, la musicothérapie, la bibliothéconomie ou l’informatique musicale. Enfin, toute connaissance ou réflexion n’ayant pas pour but un débouché professionnel ou une rentabilité à plus ou moins court terme mais valant également pour elle-même, le master est aussi destiné aux personnes souhaitant bénéficier d’une solide formation en musique et désirant étendre et approfondir leur compréhension de celle-ci. L’optique de ce master s’inscrit dans la conception humboldtienne de l’ enseignement supérieur défendue par l’université de Strasbourg, conception selon laquelle la société dans son ensemble ne peut que retirer un bénéfice du fait que ses citoyens soient aussi instruits et cultivés que possibles, capables d’une pensée indépendante, et qu’elle ne peut se contenter de techniciens spécialistes d’un domaine applicatif limité et n’ayant pas de perception de la portée de leur action.
Contact(s)
Xavier Hascher
Équipe pédagogique
Alessandro Arbo (Professeur des universités)
Mondher Ayari (Maître de conférences HDR)
Aurelio Bianco (Maître de conférences)
Marta Grabocz (Professeur des universités)
Amanda Hascher (Professeur agrégé)
Xavier Hascher (Professeur des universités)
Carola Hertel-Geay (Maître de conférences)
Pierre Michel (Professeur des universités)
Mathieu Schneider (Maître de conférences HDR)
Poursuite d'étude
Doctorat en musicologie, ou autre spécialité de master associant la musique à une compétence d'un autre ordre, par exemple la gestion culturelle, la musicothérapie.
Codes Rome
- K2107 - Enseignement général du second degré
- K2108 - Enseignement supérieur
- K2401 - Recherche en sciences de l'homme et de la société
- L1302 - Production et administration spectacle, cinéma et audiovisuel
- E1103 - Communication
Programme des enseignements
Études et recherche en musique
- CMCITDTPTE
UE1- S1 Langues vivantes - 3 ECTS
UE2 - S1 outils de la recherche - 9 ECTS
UE3 - S1- Enseignements interdisciplinaires - 3 ECTS
UE4 - S1- Séminaire transversal de musicologie - 12 ECTS
UE5- S1-Ouverture - 3 ECTS
UE Supplémentaire optionnelle - Renforcement CREAA - S1 - 3 ECTS
UE3 - S1 - Enseignements interdisciplinaires
- CMCITDTPTE
UE1 - S3 - Langues vivantes - 3 ECTS
UE2 - S3 - Professionnalisation - 6 ECTS
UE3 - S3 - Enseignements interdisciplinaires - Outils de la recherche - 6 ECTS
UE4 - S3 - Séminaire de spécialisation disciplinaire - 12 ECTS
UE5 - S3 - Ouverture - 3 ECTS
UE Supplémentaire optionnelle - Renforcement CREAA - S3 - 3 ECTS